Alors que la motivation aux changements est excellente au moment où la femme désire un enfant, la femme enceinte va se faire prendre par de fausses croyances (manger pour deux), des marchands de peurs, des marchands de rêves.

La recherche « Pourquoi j’ai faim ? » aura pour ambition de valider un outil de prévention afin de sensibiliser les femmes enceintes et leur entourage à nos modes de consommations ainsi que d’aider les participantes à retrouver des repères.

Les livres du Dr Apfeldorfer, de Rhuss Harris, et du thérapeute Michel Gillain nous ont largement inspirés pour construire et sélectionner nos outils et nos stratégies.

Nous suivrons les recommandations et les conseils du Dr Marie Thirion : Pourquoi j’ai faim ?

Comment faire de la prévention dans un environnement et un système qui dès l’enfance fait tout pour nous piéger vers l’obésité ?

Désir de minceur dans une société de consommation où les stimulis sensoriels sont permanents. Dans le contexte de l’alimentation durable et de la santé nous sommes submergés d’information contradictoires : on parle d’infobésité.

Mais où en est la femme enceinte par rapport à toutes ces recommandations ?

Souvent présentées sous forme de peurs et d’interdictions, avec tout ce que cela amène sur le plan de la culpabilité, à un moment de sa vie où son seul souci est d’être en bonne santé pour avoir un bébé sain.

Les facteurs environnementaux s’exercent à différents niveaux :

  • L’environnement proche influe au travers de la famille.
  • Sa structure et son style de vie (régime alimentaire, niveau d’activité, temps de sommeil, …)
  • de multiples facteurs socio-culturels (catégorie socio-professionnelle, niveau de revenu, origine ethnique…).

D’un point de vue plus large, l’environnement joue un rôle via :

  • les constructions du goût et les facilités d’accès aux denrées alimentaires ;
  • le niveau d’industrialisation qui semble impacter fortement la consommation d’aliments à forte palatabilité, le plaisir extrapolé poussant à manger plus.

Du point de vue psychologique, on nous fait croire que pour être il faut avoir ! 

Nous voilà jugés en bonnes et mauvaises personnes en fonction de notre image et / ou du contenu de nos assiettes !

Alors que la motivation aux changements est excellente durant la grossesse, les futurs parents n’ont plus toujours de modèles parentaux suffisamment structurants. Ils vont se faire prendre par des marchands de peurs, des marchands de rêves.

Il ne faut pas être surpris si les mangeurs, dont les femmes enceintes cherchent à contrôler leurs repas.

Lors des modules, nous vous aiderons à aller dans le bon sens avec tous les outils possibles.

Dans nos ateliers, nous allons sentir plutôt que réfléchir !

Au terme, bébé qui lui est régulé naturellement, sera notre coach pour entrainer toute la famille vers un mode de consommation plus respectueux de l’homme et de la nature.